Kvetch a été présenté à l’Espace Geordie du 13 février au 3 mars 2007.
Texte : Steven Berkoff
Avec : Lyette Goyette, Nicolas Létourneau, Jean-Olivier St-Louis, Marie-Claude Giroux, Sébastien Dodge.
Mise en scène : Michel-Maxime Legault
Son : Simon Gobeil et Michel-Maxime Legault
Scénographie et costumes : Gaetan Paré
Éclairages et régie : Simon Gobeil et Sébastien Pednault
Graphisme : Darie Moisan et Jonathan Poirier
Photographie : Marie-Claude Hamel
Synopsis
Frank invite son ami Hal à venir manger chez lui où s’y trouve femme et belle-mère. «On échangera nos Kvetches, j’veux dire les histoires qui nous tracassent.» Plus la soirée avance plus chacun se réfugie dans ses angoisses. La honte de l’autre, de la belle-mère; la peur de ne pas savoir bien faire; la peur de la mort qui approche; du désir incongru de l’autre du même sexe; la peur de céder à l’adultère. Nous sommes voyeurs, témoins de ces pensées toutes plus intimes les unes que les autres. Mais nous sommes aussi les principaux personnages de cette histoire qui raconte nos vies et nos angoisses.
Critiques
« Kvetch est une pièce que son auteur dédie à tous ceux qui ont peur. Et des peurs, ses personnages en ont des quantités. L’auteur choisit, pour soutenir son propos, de nous faire entendre leur monologue intérieur. Entre les phrases qu’ils s’adressent les uns aux autres, il y a toutes ces petites pensées qui disent le contraire de leurs mots. Des pensées incessantes, envahissantes, affolantes, dévorantes. Verbalisées, elles créent un sentiment d’oppression intense chez le spectateur, qui finit par être angoissé lui-même et par partager l’enfer que vivent les personnages qui évoluent sous ses yeux. »
(Aurélie Olivier, Montheatre.qc.ca)
« Le public placé en position de voyeur cynique, contemplant ces expressions étranglées d’angoisses ridicules…Je n’ai pu assister à cette pièce que le jour de la dernière, ainsi je regrette de ne pas avoir été en mesure de vous en parler avant. Mais qui sait, peut-être sera-t-elle reprise? Vraiment, une jeune troupe prometteuse, à suivre! » (Yves Rousseau, Le Quatrième, 15 mars 2007 )